HC/E/USf 462
États-Unis d'Amérique - Niveau fédéral
Cour de District des Etats-Unis pour le District de Floride centrale (Orlando) (United States District Court for the Middle District of Florida, Orlando Division)
Première instance
Venezuela
États-Unis d'Amérique - Niveau fédéral
22 January 2002
Définitif
Droit de garde - art. 3
Retour ordonné
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Under Venezuelan law the father and mother of a child have a shared and irrevocable duty to raise, educate, support, and assist their children. These responsibilities and obligations are described as the: patria potestas. The exercise of patria potestas encompasses many rights including the right to decide the child’s place of residence. The court ruled that it was clear the father was exercising his rights of patria potestas, consequently the unilateral removal of the child was in breach of these rights and therefore wrongful. The court rejected a further argument that the father had no custodial rights because the child was under the age of seven. It was held that this Venezuelan law only applied where the parents maintained separate residences; here the parties were living together when the child was removed. Finally, there was no substance to the argument that the father had no custody rights because there was no formal custody agreement. This was in direct conflict with the text of Article 3 which recognizes custody rights arising by operation of law in the country of habitual residence.
The doctrine of patria potestas which continues to occupy a residual role in many Spanish speaking jurisdictions, has, when not otherwise limited or restricted, been interpreted by Courts in several Contracting States as giving rise to custody rights for the purposes of the Convention, see:
Iceland
The Supreme Court of Iceland has found that the removal of a child in breach of the patria potestas held by a father under Spanish law gave rise to a wrongful removal, see:
M. v. K., 20/06/2000; Iceland Supreme Court [INCADAT cite: HC/E/IS 363].
United Kingdom - Scotland
The Court of Session in Scotland has similarly found that the removal of a child in breach of the patria potestas held by a father under Spanish law gave rise to a wrongful removal, see:
Bordera v. Bordera 1995 SLT 117 [INCADAT cite: HC/E/UKs 183].
United States of America
In Whallon v. Lynn, 230 F.3d 450 (1st Cir. October 27, 2000) [INCADAT cite: HC/E/USf 388] the concept of patria potestas under Mexican law was given the same interpretation;
In Gil v. Rodriguez, 184 F.Supp.2d 1221 (M.D.Fla.2002) [INCADAT cite: HC/E/USf 462]
and
Vale v. Avila, 538 F.3d 581, (7th Cir. 2008), [INCADAT cite: HC/E/USf 990]
the concept of patria potestas under Venezuelan law was given the same interpretation.
However, in the case of Gonzalez v. Gutierrez, 311 F.3d 942 (9th Cir 2002) [INCADAT cite: HC/E/USf 493], the United States Court of Appeals for the Ninth Circuit held that the applicant father could not claim custody rights on the basis of the Mexican concept of patria potestas because he and the mother had executed a formal legal custody agreement.
En droit vénézuélien, les père et mère d'un enfant disposent d'un droit conjoint et irrévocable d'élever, éduquer, entretenir et assister leurs enfants. Ces responsabilités et obligations sont décrites par le concept de patria potestas. L'exercice de la patria potestas comprend plusieurs droits, notamment le droit de décider du lieu de résidence de l'enfant. Le juge estima qu'il était clair que le père exerçait ses droits de patria potestas et que le déplacement était par conséquent illicite puisqu'il intervenait en violation de la patria potestas. Le juge rejeta par ailleurs l'argument selon lequel le père n'aurait pas de droits de garde dans la mesure où l'enfant avait moins de 7 ans et que le droit vénézuélien n'appliquait la patria potestas qu'au cas où les parents ne vivaient pas ensemble, ce qui n'était pas le cas en l'espèce. Enfin, le juge décida que l'argument selon lequel le père n'avait aucun droit de garde en l'absence d'accord formel des parents sur ce point devait également être rejeté. En effet, un tel argument était en contradiction avec le texte de l'article 3, lequel reconnaît l'existence de droits de garde légaux selon le droit de l'Etat de résidence habituelle de l'enfant.
La notion de patria potestas, qui continue de jouer un rôle résiduel dans les États de langue espagnole a été interprétée par les juridictions de plusieurs États contractants comme un droit de garde au sens de la Convention. Voir :
Islande
M. v. K., 20/06/2000; Cour suprême d'Islande [Référence INCADAT : HC/E/IS 363].
La violation du droit de patria potestas du père a été considérée comme rendant le déplacement illicite au sens de la Convention.
Royaume-Uni - Écosse
La Court of Session, cour suprême écossaise, a également considéré qu'un déplacement intervenu en violation de la patria potestas du père constituait un déplacement illicite, voir : Bordera v. Bordera 1995 SLT 117, [Référence INCADAT : HC/E/UKs 183].
États-Unis d'Amérique
Dans la décision américaine Whallon v. Lynn, 230 F.3d 450 (1st Cir. October 27, 2000), [Référence INCADAT : HC/E/USf 388] le concept de patria potestas du droit mexicain a reçu une interprétation similaire.
Les décisions américaines Gil v. Rodriguez, 184 F.Supp.2d 1221 (M.D.Fla.2002), [Référence INCADAT : HC/E/USf 462], et
Vale v. Avila, 538 F.3d 581, (7th Cir. 2008), [Référence INCADAT : HC/E/USf 990] ont également donné la même interprétation au concept de patria potestas du droit vénézuélien.
Toutefois, dans l'affaire Gonzalez v. Gutierrez, 311 F.3d 942 (9th Cir 2002) [référence INCADAT : HC/E/USf 493], la cour d'appel fédérale américaine du 9e ressort a décidé que le père demandeur ne pouvait prétendre avoir un droit de garde sur le fondement du concept mexicain de patria potestas dans la mesure où la mère et lui avaient exécuté un accord formel de garde.
Según la legislación venezolana el padre y la madre de un menor tienen un deber irrevocable y compartido de criar, educar, mantener y asistir a sus hijos. Estas responsabilidades y obligaciones se describen como: patria potestad. El ejercicio de la patria potestad abarca varios derechos entre los cuales se incluye el derecho a decidir el lugar de residencia del menor. El tribunal dictaminó que quedaba claro que el padre estaba ejerciendo sus derechos de patria potestad, por consiguiente, la sustracción unilateral de la menor había violado estos derechos y era ilícita. El tribunal rechazó otro argumento que sostenía que el padre no tenía derechos de custodia porque la menor tenía menos de siete años. Se sostuvo que esta ley venezolana solo regía cuando los padres mantenían residencias separadas; en este caso las partes vivían juntas cuando la menor fue sustraída. Finalmente, el argumento de que el padre no tenía derechos de custodia carecía de fundamento dado que no mediaba ningún acuerdo formal de custodia. Esto estaba en conflicto directo con el texto del artículo 3 que reconoce derechos de custodia que surgen por imperio de la ley en el país de residencia habitual.
Traducción en curso. - Por favor remítase a la versión inglesa o francesa.