CASO

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Nombre del caso

Re H. and Others (Minors) (Abduction: Acquiescence) [1998] AC 72

Referencia INCADAT

HC/E/UKe 46

Tribunal

País

Reino Unido - Inglaterra y Gales

Nombre

House of Lords (Inglaterra)

Instancia

última instancia

Estados involucrados

Estado requirente

Israel

Estado requerido

Reino Unido - Inglaterra y Gales

Fallo

Fecha

4 October 1997

Estado

Definitiva

Fundamentos

Aceptación posterior - art. 13(1)(a) | Cuestiones procesales | Interpretación del Convenio

Fallo

Apelación concedida, restitución ordenada

Artículo(s) del Convenio considerados

13(1)(a)

Artículo(s) del Convenio invocados en la decisión

13(1)(a)

Otras disposiciones

-

Jurisprudencia | Casos referidos

-

SUMARIO

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Facts

The children were aged 3, almost 2 and 9 months at the date of the alleged wrongful removal. The two older children had lived in both England and Israel. The parents were married. On 9 November 1995 the mother took the children to England from their home in Israel.

Following the removal the father sought to secure the return of the children in accordance with established orthodox Jewish procedures. However, after several months and many failed attempts he was given permission by the rabbinical court to take whatever steps he saw fit. He therefore initiated return proceedings under the Convention.

On 3 May 1996 his originating summons was issued. On 5 July 1996 the High Court ordered the return of the children. On 19 July 1996 the Court of Appeal reversed this decision, finding that the father had acquiesced in the removal.

The father appealed.

Ruling

Appeal allowed and return ordered; Article 13(1)(a) was not established.

Grounds

Acquiescence - Art. 13(1)(a)

No distinction should be drawn between active and passive acquiescence. The subjective intention of the wronged parent should normally be taken into account in deciding whether there has been acquiescence. It accords with the ordinary meaning of acquiescence in this context to inquire whether the wronged parent has in fact consented to the continued presence of the children in the jurisdiction to which they have been abducted. A judge is likely to attach more weight to the express words or conduct of the wronged parent than to his subsequent evidence as to his state of mind. A judge can infer actual subjective intention from the outward and visible acts of the wronged parent. Judges should be slow to infer an intention to acquiesce from attempts by the wronged parent to effect a reconciliation or to reach an agreed voluntary return of the abducted child. Attempts to produce a resolution by negotiation or through religious or other advisers do not normally connote an intention to accept the status quo if those attempts fail. There is however an exception where a wronged parent has so conducted himself as to lead the abducting parent to believe that the wronged parent is not going to insist on the summary return of the child. In such circumstances it would be unjust to allow the wronged parent to go back on the position which he has, to the knowledge of the other parent, unequivocally adopted. Such conduct is not to be found in passing remarks or letters written by a parent who has recently suffered the trauma of the removal of his children. Still less in a request for access showing the wronged parent's desire to preserve contact with the child, in negotiations for the voluntary return of the child, or in the parent pursuing the dictates of his religious beliefs. In the instant case the father's actions were not clearly and unequivocally inconsistent with his pursuit of a summary remedy under the Convention.

Procedural Matters

It may be noted that the House of Lords delivered a verdict immediately to ensure that the position of the children was dealt with as soon as possible. The reasons for their judgment were then given at a later date.

Interpretation of the Convention

English concepts corresponding with that of acquiescence have no direct application to the proper construction of Article 13. The Convention must have the same meaning and effect under the laws of all Contracting States. Attempts should not be made to introduce special rules of law applicable in England alone, such as the distinction between active and passive acquiescence, which are not found in the Convention or in the general law of all developed nations. The House of Lords derived support from French and United States case law.

Faits

Les enfants étaient âgés de 3 ans, presque 2 ans et 9 mois à la date du déplacement dont le caractère illicite était allégué. Les deux aînés avaient vécu à la fois en Angleterre et en Israël. Les parents étaient mariés. Le 9 novembre 1995, la mère emmena les enfants d'Israël en Angleterre.

A la suite du déplacement, le père chercha à garantir le retour des enfants en application des procédures juives orthodoxes. Cependant, plusieurs mois plus tard, après l'échec de maintes tentatives, la juridiction rabbinique l'autorisa à prendre toutes les mesures utiles. Il forma alors une demande de retour en application de la Convention.

La demande fut introduite le 3 mai 1996. Le 5 juillet 1996, la High Court ordonna le retour des enfants. Le 19 juillet 1996, la Court of Appeal infirma la décision des premiers juges au motif que le père avait acquiescé au déplacement.

Le père forma un recours.

Dispositif

Recours accueilli, retour ordonné; les conditions de l'article 13(1)(a) n'étaient pas remplies.

Motifs

Acquiescement - art. 13(1)(a)

Il ne doit être fait aucune différence entre l'acquiescement actif et passif. L'intention subjective du parent victime doit normalement être prise en compte pour décider de l'existence d'un acquiescement. Le sens habituel de l'acquiescement dans ce contexte impose de vérifier si le parent victime a effectivement consenti à ce que les enfants vivent de manière continue sur le territoire vers lequel ils ont été enlevés. Il est probable qu'un juge attache davantage d'importance aux mots exprimés ou à la conduite du parent victime qu'à la preuve ultérieure de son état d'esprit. Un juge peut déduire une intention subjective actuelle des actes extérieurs visibles du parent victime. Les juges devraient admettre une intention d'acquiescer avec parcimonie dans le cas où le parent victime cherche à se réconcilier avec l'autre parent ou à obtenir une accord concerté tendant au retour de l'enfant enlevé. Les tentatives de résolution par la négociation ou l'intervention de conseillers religieux ou autres ne traduit normalement pas l'intention d'accepter le status quo en cas d'échec de telles tentatives. Une exception existe cependant lorsque le parent victime s'est comporté de telle sorte qu'il a pu faire croire à celui qui a enlevé l'enfant qu'il ne chercherait pas à obtenir le retour immédiat de l'enfant. En pareilles circonstances, il serait injuste de permettre au parent victime de reprendre la position qu'il avait adoptée de manière univoque face à l'autre parent. Ce type de comportement ne se déduit pas des remarques ou lettres formulées par le parent qui vient de subir un traumatisme lié à l'enlèvement de ses enfants. C'est encore moins le cas si le parent victime a formé une demande tendant à obtenir un droit de visite, se nature à traduire son désir de conserver un contact avec l'enfant, s'il a entamé des négociations visant au retour volontaire de l'enfant ou s'il s'est conformé aux ordres de sa confession religieuse. En l'espèce, les actes du père ne s'avéraient pas clairement inconsistants avec sa demande de retour immédiat en application de la Convention.

Questions procédurales

-

Interprétation de la Convention

Les notions anglaises correspondant à celle d'acquiescement ne trouvent pas à s'appliquer directement dans la construction propre de l'article 13. La Convention doit avoir le même sens et le même effet dans tous les Etats contractants. Il serait préférable d'éviter de tenter d'introduire des règles de droit spéciales pour l'Angleterre, telles que la distinction entre acquiescement actif et passif, qui n'est pas prévue dans la Convention ni dans la législation de toutes les nations développées. La Chambre des Lords a utilisé la jurisprudence française et américaine au soutien de sa décision.

Hechos

Los menores tenían tres años, casi dos años, y nueve meses en la fecha del supuesto traslado ilícito. Los dos niños mayores habían vivido tanto en Inglaterra como en Israel. Los padres estaban casados. El 9 de noviembre de 1995, la madre se llevó a los menores a Inglaterra de su hogar en Israel.

Luego del traslado, el padre intentó garantizar la restitución de los menores de conformidad con procedimientos ortodoxos judíos establecidos. Sin embargo, luego de varios meses y de muchos intentos sin éxito, el tribunal rabínico le otorgó la autorización para que tomara las medidas que considerara adecuadas. Por lo tanto, el padre inició un procedimiento de restitución en virtud del Convenio.

El 3 de mayo de 1996, se emitió la citación civil ante el Tribunal Superior (originating summons). El 5 de Julio 1996, el High Court (Tribunal Superior) ordenó la restitución de los menores. El 19 de julio de 1996, el Court of Appeal (Tribunal de Apelaciones) revocó este fallo, y determinó que el padre había aceptado dicho traslado en forma posterior.

El padre presentó una apelación.

Fallo

Se admitió el recurso de apelación y se ordenó el retorno; las condiciones del artículo 13(1)(a) no se habían configurado.

Fundamentos

Aceptación posterior - art. 13(1)(a)

No se debería efectuar ninguna distinción entre aceptación posterior activa y pasiva. Normalmente, se debería tener en cuenta la intención subjetiva del progenitor perjudicado al momento de decidir si existió una aceptación posterior. Está de acuerdo con el significado ordinario de aceptación posterior en este contexto consultar si el progenitor perjudicado, de hecho, ha prestado su consentimiento a la presencia en forma continuada de los menores en la jurisdicción a la que fueron sustraídos. Es probable que un juez le otorgue más importancia a las palabras expresas o a la conducta del progenitor perjudicado que a la evidencia que presente con posterioridad de su estado de ánimo. Un juez puede inferir la intención subjetiva real de los actos externos y visibles del progenitor perjudicado. Los jueces no deberían inferir rápidamente la intención de dar la aceptación posterior de los intentos de un progenitor perjudicado para llegar a una reconciliación o para alcanzar una restitución voluntaria pactada del menor sustraído. Los intentos de obtener una resolución por medio de una negociación o a través de asesores religiosos, o de otro tipo, en general no connotan una intención de aceptar el status quo en caso de que tales intentos no tengan éxito. Sin embargo, existe una excepción en el caso de que un progenitor perjudicado se haya comportado de manera tal que el padre que sustrajo al menor creyó que dicho progenitor perjudicado no iba a insistir en la restitución de inmediato del menor. En tales circunstancias sería injusto permitirle al progenitor perjudicado retractarse de la postura que, según el leal saber y entender del otro progenitor, había adoptado de manera inequívoca. Dicha conducta no ha de hallarse en el hecho de que un padre que recientemente ha sufrido el trauma del traslado de sus hijos envíe comentarios o cartas por escrito. Aún menos en una solicitud de visitas que demuestre el deseo del progenitor perjudicado de preservar el contacto con el menor, en negociaciones para la restitución voluntaria del menor, o en el hecho de que el padre o madre siga los mandatos de sus creencias religiosas. En el presente caso, las acciones del padre no fueron clara e inequívocamente congruentes con su intención de obtener un recurso inmediato en el marco del Convenio.

Cuestiones procesales

Se puede destacar que la House of Lords (Cámara de los Lores) dictó un veredicto de inmediato para garantizar que la posición de los menores se tratara tan pronto como fuera posible. Luego, en una fecha posterior, dio los fundamentos de su fallo.

Interpretación del Convenio

Los conceptos en Inglaterra que se corresponden con el de aceptación posterior no tienen aplicación directa a la interpretación adecuada del artículo 13. El Convenio debe tener el mismo significado y efecto en el marco de las leyes de todos los Estados contratantes. No se deberían efectuar intentos de introducir normas especiales de la ley aplicable en Inglaterra solamente, tal como la distinción entre aceptación posterior activa y pasiva, que no se encuentran en el Convenio ni en el derecho general de todas las naciones desarrolladas. La House of Lords (Cámara de los Lores) derivó el apoyo de jurisprudencia de Francia y de los Estados Unidos.