HC/E/HU 1379
Cour européenne des droits de l'homme
Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH)
Guido Raimondi (president); Işıl Karakaş, András Sajó, Nebojša Vučinić, Egidijus Kūris, Robert Spano, Jon Fridrik Kjølbro (juges); Stanley Naismith (greffier de section)
Italie
Hongrie
28 October 2014
Définitif
Convention européenne des droits de l’homme (CEDH)
CrEDH - Violation de l'Article 8 CEDH, octroi de dommages et intérêts
Article 8 CEDH; Art. 11, paragraphe 3, du règlement Bruxelles IIa (Règlement (CE) no 2201/2003 du 27 Novembre 2003)
Karoussiotis v. Portugal (Application No 23205/08) [INCADAT Reference HC/E/1166]; Keegan v. Ireland (Application No 16969/90); Ignaccolo-Zenide v. Romania (Application No 31679/96) [INCADAT Reference HC/E/336]; Iglesias Gil and A.U.I. v. Spain (Application No 56673/00) [INCADAT Reference HC/E/542]; Nuutinen v. Finland (Application No 32842/96); Sylvester v. Austria (Application Nos 36812/97 and 40104/98) [INCADAT Reference HC/E/502]; Neulinger and Shuruk v. Switzerland (Application No 41615/07) [INCADAT Reference HC/E/1323]; Shaw v. Hungary (Application No 6457/09) [INCADAT Reference HC/E/1150]; Streletz, Kessler and Krenz v. Germany (Application Nos 34044/96, 35532/97 and 44801/98); Al-Adsani v. the United Kingdom (Application No 35763/97); X v. Latvia (Application No 27853/09) [INCADAT Reference HC/E/1234]; M.D. and Others v. Malta (Application No 64791/10)
Deux enfants âgés d’environ un et deux ans déplacés illicitement – Ressortissants de Hongrie et d’Italie – Parents mariés – Père ressortissant italien – Mère ressortissante hongroise – Responsabilité parentale partagée – Enfants résidents en Italie jusqu’en juin 2004 – Demande de retour déposée auprès de l’Autorité centrale italienne le 3 mars 2005 – Retour ordonné avant le dépôt d’un recours auprès de la CrEDH le 16 janvier 2013 – Violation de l’art. 8 de la CEDH – 3 000 € de dommages et intérêts accordés au père et 3 000 € de dommages et intérêts accordés aux enfants – Le défaut d’exécution de la décision de retour sans explication ni justification, qui a empêché le père et les enfants d’être réunis ou de se voir régulièrement pendant sept ans, constitue une violation du droit à la vie privée du père et des enfants